A BATCAVE ORTHEZ
FREDLIT ORTHEZ le bar restaurant bouquinerie à BATCAVE ORTHEZ
La Maison BATCAVE accueille à ORTHEZ dans les Pyrénées Atlantiques, FREDLIT, un bar restaurant bouquinerie avec jeux, échiquier, billard et babyfoot, dans le bâtiment de la fin du XIIe siècle et dans les jardins aménagés.
Réservation au 06 06 78 08 36
BAR - PLATS - MENUS et TAPAS
Ouverture hors vacances : Le lundi est fermé !
ouverture MARDI jour de marché à Orthez dès 8 H 00 jusqu'à 14 H 30
ouverture : Mercredi et Jeudi : 11 H 30 à 14 H 30. et de 17 H à 22 H 30
Vendredi - Samedi de 11 H 30 à 14 H 30. et de 17 H à 23 H
ouverture Dimanche : 11 H 30 à 14 H 30 heures
Restaurant tout fait à la Maison pour suivre les menus, cliquez sur le bouton :
TAPAS : 12 euros pour un et 20 euros pour deux
HISTORIQUE DE LA MAISON BATCAVE
La maison forte qui défendait les remparts, serait construite vers 1180 et devient un ouvrage privé en 1350, Jean CANDA l'achète. Elle restera dans le domaine privé jusqu'aujourd'hui.
On retrouve le nom de Batcave en Béarn dans le recensement de Gaston Fébus de 1385, à Sainte-Colome, dans la vallée d’Ossau.
Antoine BATCAVE (1680-1759) apparaît à Orthez en 1715, où il s’installe, rue Bourg-Vieux, à la maison dite des Prébendiers, aujourd'hui maison BATCAVE. Il est sculpteur sur bois et maître menuisier.
Il achète la maison à la bougie puisque cette maison est vendue sur ordre royal pour sanctionner la fausse monnaie commise par les prêtres titulaires de la prépende de l'église Saint Pierre. /p>
Il aurait sculpté une armoire béarnaise aux armes royales en remerciement. Elle et exposée dans la seconde salle du bar restaurant de la maison BATCAVE.
Le 22 juillet 1808, Napoléon 1er et Joséphine sont venus à Orthez, et c'est à la Maison BATCAVE que l'empereur a entériné la cession de l’espace des Jacobins - l’actuel hôtel de Ville - à la commune d'ORTHEZ.
1814 : Durant la bataille d'ORTHEZ, la maison est épargnée car elle devient un hôpital.
LLa famille BATCAVE vend la maison en 1989, après une possession de 274 années.
La maison BATCAVE appartient aujourd'hui à la famille FABRE.
LOUIS BATCAVE (1863-1923) La maison qui lui appartenait porte son nom
Pierre Louis Batcave, né le 22 juillet 1863, rue Bourg-Vieux à Orthez (Basses-Pyrénées), et mort le 28 novembre 1923 dans le 16/span>e arrondissement de Paris et enterré au cimetière Guanille à Orthez, a été un avocat, érudit, historien et félibre gascon.
Louis Batcave est le fils de Pierre-Julien Batcave et de Marie-Thérèse Lartigau demeurant rue Bourg-Vieux. Le père est tanneur corroyeur.
Louis Batcave fait ses études au collège Moncade à Orthez, il achève sa formation en rhétorique et philosophie à Larressore (64) avant de partir pour Bordeaux, où il suivra les cours de droit.
Sa licence finalement obtenue à Paris, Louis Batcave revient à Orthez et est engagé comme clerc principal de notaire, puis d’avoué, avant de s’inscrire au barreau de sa ville natale.
IIl collabore à de nombreuses revues de sociétés savantes, écrit dans la presse locale et régionale.
En 1892, il a une trentaine d’années, il quitte Orthez pour Paris, avec ses lieux de culture et ses sources du savoir. Il s’y marie en 1894. Il est d’abord un brillant avocat à la Cour d’appel, son bureau, rue de Gramont est situé près de la Bibliothèque nationale, où il se rend assidûment.
En 1899, il devient chef d’assurances immobilières. Il réside à Auteuil qui, comme Passy, a été intégrée au /span>16e arrondissement.
Même vivant loin de son berceau, Orthez, il œuvre et produit des travaux pour sa cité béarnaise qui lui doit beaucoup. En effet, c’est l’historien qui a le mieux contribué a faire connaître son patrimoine. Il a écrit sur à peu près tous les événements et sujets historiques qui ont construit la cité de Fébus.
À Paris, Batcave peut découvrir et exploiter les sources du savoir les plus enrichissantes (BnF, Archives de France). Cependant, il reste en lien permanent avec Orthez, mais c’est un grand écart difficile à assumer.
Adrien Planté reste un correspondant amical et tutélaire à qui il est fidèlement attaché. Début 1909, il accepte de le soulager en assumant les fonctions de vice-président de l’Escole Gastoû Fébus.
En 1909, Louis Batcave abandonne sa carrière professionnelle pour se consacrer totalement à ses recherches historiques érudites portant à la fois sur Orthez, le Béarn, le Pays basque et la Gascogne, mais aussi sur l’histoire et l’archéologie d’Auteuil et de Passy. Il multiplie les articles dans les revues savantes. En 1912, il accepte de succéder à Adrien Planté décédé, à la tête de l’Escole Gastoû Fébus. Il en sera le président de 1912 à 1919. Ce fut en effet un béarnisant d’exception (locuteur et écrivain). Il anime l’Association Basco-Béarnaise de Paris et préside la SHAP de 1915 à 1919.
Son existence est écartelée entre Paris et Orthez. Passionné, chercheur infatigable, d’une grande rigueur intellectuelle, foncièrement honnête, totalement engagé dans les fonctions qu’on lui confie, ne sait plus ou ne peut plus gérer sa vie privée et sa vie de chercheur dans le grand écart Paris — Orthez.
Ses collègues béarnisants de l’Escole Gastoû Fébus, voudraient que leur capdau soit présent en permanence en Béarn. Il est remplacé et remercié en 1919, et n’apparaît pas aux fêtes félibréennes d’Orthez de 1921. C’est un coup terrible que Louis Batcave vit comme un affront.
Il meurt à Paris à l’âge de 63 ans, pendant le déchaînement de nationalisme dû à l’après Grande Guerre.
Il écrira :
1912. — Vieil Orthez II
La Maison des prêtres
prébendiers de Saint-Pierre d’Orthez
(édition Lescher-Moutoué à Pau).la fameuse maison BATCAVE
11914. — La Bataille d’Orthez le 27 février 1814
(Revue).
soirée orientale du 1er août 2025
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